René LE GOUIL. Les copains d'abord
PENMARC’H
René LE GOUIL. Les copains d'abord
Les trois camarades d’enfance de René LE GOUIL, Charles NORMAND, Jean-François JAFFRY et Jean-Pierre FLOCH se sont retrouvés après plus de trente ans. « Rappelle-toi que tu as des copains, si tu as besoin on est là… » Lui ont-ils assuré avant de le quitter.
La belle histoire continue pour René LE GOUIL, handicapé placé en famille d’accueil qui, dimanche dernier a retrouvé ses droits de citoyen en votant pour la première fois depuis 1970. (Le Télégramme du 23 avril). Suite à cet article, René ne manque pas de sollicitations : interview pour une radio parisienne, pour la presse écrite, etc… La famille d’accueil n’est pas oubliée par les encouragements, les demandes de conseils d’autres familles, de postulants… Une demande d’intervention dans un colloque a même été présentée à Marie PENNETIER, famille d’accueil de René. Mais cela n’est qu’un aspect des retombées.
« Maintenant, on est juste beaux… »
Dès la parution de son histoire, ce sont trois de ses copains qui se sont manifestés ; copains perdus de vue depuis plusieurs décennies. Hier, Jean-Paul et Marie PENNETIER ont organisé une rencontre entre leur protégé et ses trois camarades d’enfance. Charles NORMAND, Jean-François JAFFRY et Jean-Pierre FLOCH habitent toujours POULGOAZEC. Même le nom de René revenait régulièrement dans leur conversation, aucun d’entre eux ne pouvait dire ce qu’il était devenu. « On ne pouvait l’oublier car dans notre jeunesse c’était lui le meneur, bien que timide avec les filles, mais personne n’aurait eu d’embrouilles avec lui » commente l’un des trois amis qui n’ont pas manqué de se remémorer quelques bonnes sorties « avant on était jeunes et beaux, maintenant on est juste beaux… » S’amuse un autre.
Dans ces échanges de confidences René a pu apporter des réponses à certaines questions restées en suspens chez ses amis… des Konchennoù quoi. Visiblement les quatre amis avaient encore beaucoup de choses à partager ce qui décidera Marie PENNETIER à proposer le principe d’une autre rencontre mais au restaurant, avec les familles.
Source : Le Télégramme 30/04/2012